Etat des lieux
Les molécules utilisées pour le désherbage des zones non urbanisées (glyphosate, aminotriazole, diuron, mécoprop,...) sont régulièrement détectées dans les eaux superficielles et souterraines.
Responsabilité de chacun
Les particuliers font partie des consommateurs de produits phytosanitaires, notamment pour le désherbage et parfois aussi pour lutter contre les maladies et les ravageurs des plantes (potager, ornement, plantes d’intérieur...).
De plus, les risques de transferts de produits phytosanitaires vers les rivières sont beaucoup plus importants en zones urbanisées (surfaces imperméables ) que sur des terres agricoles. Ainsi, même si les quantités utilisées semblent réduites, la contamination des eaux par les produits appliqués en zone urbanisée reste une part importante de la contamination globale.
Enfin, les zones urbaines sont souvent proches d’un point d’eau ou connectées directement au réseau d’évacuation des eaux pluviales, d’où un transfert rapide sans dégradation préalable des molécules. Les stations d’épuration ne sont pas pourvu d’équipement pour le traitement de ces contaminants. Ainsi, ces contaminants ne font que "traverser" la station et sont rejetés en très grande partie dans le milieu naturel.
Actions
La prévention des pollutions est un enjeu majeur en matière de santé publique et de protection de l’environnement. La réduction des sources de contamination des eaux est donc une priorité.
La charte Jardiner en préservant sa santé et l’environnement a été créée en Champagne-Ardenne en 2009 à l’initiative de la FREDON pour accompagner et valoriser les jardinerie qui s’engagent dans une démarche de réduction des pollutions par les produits phytosanitaires. Elle est reprise dans plusieurs régions de France :